LA
CHAPELLE 1971
Lachapelle: Tiré du livre de JC Bourret: «Témoignage OVNI».
Ce 19 novembre 1971, Jean Cellot, agriculteur sur la commune
de Lachapelle, décide de poursuivre le labourage de ses champs
car selon son expression «il était en retard et il fallait
terminer une pièce de 4-ha».
Après le souper, il quitte son épouse, saute sur son tracteur
et va vers son champ passer ses charrues. La pièce à labourer
est en pente. Elle est limitée dans sa partie haute par une
petite route goudronnée, en bas par un buisson qui borde un
petit ruisseau et de chaque côté par deux haies entretenues,
comme cela se pratiquait à l'époque. Vers 1 heure, Jean Cellot
avait pratiquement achevé son travail. Il lui restait un ou
deux sillons à retourner. Du haut de son champ, il entreprend
le labourage de l'avantdernier sillon et, comme aurait aimé
le dire M. de la Palice, il descend donc vers le bas.
Soudain, au fond de son champ, derrière les buissons qui bordent
le ruisseau, il voit une lumière. Il songe que son voisin
profite comme lui de la bonne qualité de la météorologie pour
finir ses labours. Ça le rassure.
C'est vrai que ça fait du bien d'imaginer que l'on n'est pas
le seul à trimer une bonne partie de la nuit.
Arrivé au bas du champ, notre agriculteur fait demi-tour pour
tracer dans la terre fraîche le dernier sillon qui le ramènera
vers la route et vers sa maison.
C'est à cet instant précis que ce qu'il prenait pour les phares
du tracteur du voisin, cette lumière qu'il croyait être complice
de la sienne, s'élève soudain dans le ciel à une vitesse vertigineuse
et se stabilise dans l'air froid de cette nuit de novembre.
«Bah ! songe Jean Cellot, c'est encore une de ces expériences
des militaires qui essayent un ballon sonde comme on en voit
à la télévision ou bien un hélicoptère». Et il remonte son
sillon tranquillement.
Mais la tranquillité ne durera pas longtemps. La lumière qui
s'était stabilisée en hauteur et assez loin derrière lui fonce
sur lui et se stabilise à la verticale de son tracteur.
«Comme en plein jour !»
«On se serait cru en plein jour, expliqua Jean Cellot. En
plein jour et sous un soleil incroyable !». Une dizaine de
hublots ronds arrosent d'une lumière d'or le tracteur de Jean.
La peur le saisit. Il saute de son engin, perd sa casquette
dans sa précipitation et fonce se réfugier vers la maison
la plus proche : celle de son frère. Il n'a pas le temps d'y
arriver. La lumière qui éclaire son tracteur comme le ferait
un projecteur pour un artiste sur scène reste fixe un bref
instant puis s'élève et s'en va. Le plus étrange, c'est qu'elle
part extrêmement lentement. Sans bruit, sans dégager aucune
odeur mais en éclairant toujours le tracteur. L'engin céleste
avait la forme de deux sous-tasses superposées. La partie
qui regardait le sol était percée de plusieurs trous d'où
sortait la lumière. A demi rassuré, Jean Cellot revient vers
son tracteur, coupe le contact qu'il n'avait pas eu le temps
de couper dans sa fuite, éteint le phare et soudain s'aperçoit
que l'engin, à une vitesse incroyable, s'est enfoncé dans
les profondeurs du ciel. En moins d'une seconde, il n'y avait
plus rien.
Ce soir-là, Jean Cellot ne fut pas le seul à voir la soucoupe.
Deux autres agriculteurs de la région ont vu l'engin se diriger
vers le champ de Jean et survoler son tracteur. La gendarmerie
a enquêté, le CNES aussi. Sans résultat, évidemment. Enfin...
sans résultat connu.
S'agissait-il d'une vraie soucoupe volante ? D'un OVNI ? Mystère.
S'agissait-il d'un engin identique à celui qui, en 1867, avait
mis le feu à la chapelle de Lachapelle ? Affirmer le contraire
serait prendre un risque.
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